Tout sur le whisky !
Boire

Comment reconnaître un whisky de qualité ?

Acheter une bouteille de whisky, que ce soit pour l’offrir ou la consommer soi-même, n’est jamais simple, excepté pour les experts dans le domaine. Sachant que le prix n’est pas toujours un bon indicateur de qualité, il faut alors se fier à d’autres critères.

Pour cela, il faut savoir que la qualité d’un whisky se juge en premier lieu par sa saveur. Il ne doit pas être ni trop amer, ni trop doux, autrement dit, il faut trouver le bon compromis pour faire ressortir toutes ses particularités gustatives, à savoir un goût à la fois malté, légèrement épicé, fruité ou boisé, etc.

Mais alors, comment reconnaître un whisky de qualité, pensez-vous ? Découvrez tout cela dans ce qui suit.

Reconnaître un whisky de qualité : une question d’origine

Fabriquer du whisky est tout un art. Certains distilleurs artisanaux lèguent leurs secrets de fabrication de génération en génération. Aussi, la provenance du whisky est un des signes de qualité, car en choisissant un spiritueux provenant d’un pays producteur de longue date, on s’assure d’un réel savoir-faire. Il est donc généralement admis dans le milieu que les whiskies issus des premiers pays producteurs au monde (l’Écosse et l’Irlande) sont de bonne qualité. 

Bon à savoir : le tout premier whisky date de 1494 et a été produit en Écosse, pays désormais réputé pour son Single Malt si difficile à concurrencer.

Mais outre la maîtrise d’une technique parfaitement rodée, il faut aussi préciser que l’Écosse et l’Irlande possèdent une terre idéale pour le whisky ainsi qu’une qualité d’eau parfaite. En effet, l’environnement général d’une distillerie n’est pas sans conséquence sur le goût final du whisky. 

À titre de comparaison, c’est comme choisir la meilleure qualité pour les ingrédients d’une recette de cuisine. Si le mode de cuisson n’est pas approprié, alors les ingrédients perdent leurs avantages gustatifs.

Reconnaître la qualité d’un whisky : une question de préparation

La comparaison précédente nous permet d’introduire un point important en matière de qualité d’un whisky : sa préparation. Si l’origine du spiritueux est importante, il faut savoir que la production de whisky s’est aujourd’hui répandue dans d’autres pays, dans lesquels il n’est pas impossible de trouver des produits de qualité. 

Le degré d’alcool est un bon indicateur de qualité. Un bon whisky affiche un degré d’alcool à plus de 40°. Le cas échéant, cela montre qu’il a été dilué. Il perd donc l’essentiel de sa personnalité. Idéalement, pour bénéficier d’une parfaite fermentation, le produit devrait être à 46°.

L’âge du whisky importe également. Il faut savoir que le distillat (liquide produit lors de la distillation) peut servir à fabriquer différents alcools, comme le gin et la vodka. C’est le temps de vieillissement en fûts de chêne qui fait toute la différence. En effet, contrairement au vin, le whisky cesse de fermenter une fois qu’il est mis en bouteille. 

De même, contrairement au vin, le temps de vieillissement est moins long. Un vieux whisky devient plus amer et donc moins bon. À titre infirmatif, il faut compter entre 12 à 15 ans d’âge pour un spiritueux à son apogée.