Noël, un anniversaire, un dîner entre amis, une fête, une belle année avec vos associés voire même une belle relation commerciale avec un prestataire de votre entreprise… autant d’occasions où il faut associer offrir et plaisir, sans oublier de surprendre. En combinant votre passion pour le whisky et la personnalité du destinataire du cadeau, il semble évident qu’une bouteille de whisky est parfaite pour tenir ces promesses. Mais attention, ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas de se précipiter sur la marque la plus connue. Il faut garder un peu de dignité et offrir une bouteille de whisky avec une histoire et quelques anecdotes, ce qui lui donnera encore plus de valeur.
Offrir bouteille de whisky avec une histoire et jouer sur la corde sensible…
L’histoire d’une bouteille de whisky peut avoir diverses sources : sa fabrication, son embouteillage, son pays d’origine, le master blender qui a choisi les divers whiskies à assembler, etc.
Le « Glenfiddich Exclusive Vintale LMDW » par exemple est lié à l’anecdote de sa fabrication et de son assemblage. Ce whisky a été créé en 2011 à partir de six fûts de Glenfiddich de maturations et d’âges différents, qui ont été assemblés selon quatre « recettes mystérieuses ». Au final, une seule de ces recettes a été embouteillée et commercialisée en édition limitée. Une de ces bouteilles est le cadeau parfait pour un amateur de la marque Glenfiddich qui sera flatté de recevoir son whisky favori dans une version sublimée.
Raviver un chaleureux souvenir en offrant une bouteille de whisky, c’est une façon d’agrémenter l’histoire qui accompagnera la bouteille. Si c’est la dégustation passée d’un Brora qui génère le souvenir, c’est un « Brora 37 ans (1977) 14th Release of 50,4% » qui est la bouteille à offrir. Ce whisky tourbé avec des notes sucrées de chocolat, de caramel et de cerises, contrebalancées par « un piquant iodé » appartient aux « Lost distilleries » des Highlands en Ecosse. La distillerie Brora a arrêté sa production dans les années 80 et seulement 2 976 bouteilles numérotées sont disponibles dans le monde. L’histoire de cette bouteille de whisky « Brora 37 ans » n’est pas terminée car cet excellent whisky va très vite devenir un collector !
…ou jouer la surprise qui ébranle les convictions !
Les habitudes changent et le whisky japonais marquent de son empreinte les amateurs du monde entier en 2015 lorsque le « Yamazaki Sherry Cask Edition 2013 » devient le meilleur whisky au monde. L’histoire de la version 2013 est belle et toutes les bouteilles ont trouvé acquéreur. Des versions ultérieures ont été produites et même si elle est rare chez les revendeurs, l’édition 2016 donne la véritable expression d’un whisky japonais et transmet l’envie d’en savoir plus en goûtant d’autres marques comme le Nikka par exemple.
Mais la plus belle histoire d’une bouteille de whisky ne serait-elle pas Bourguignonne ?
Michel Couvreur, un belge que la presse Danoise désigne comme le « Dernier des Mohicans », réalise un whisky single malt de façon artisanale dans ses caves de Bouze-lès-Beaune en Bourgogne. Il fait pousser son orge ancienne (Bere Barley) en Ecosse, rapporte des fûts d’Andalousie, laissant de côté les fûts américains, et fait venir l’eau du Loch Katrine et des Pentland Hills par citernes pour l’utiliser en Ecosse afin de procéder à la distillation. Le distillat est ensuite rapatrié dans ses caves bourguignonnes afin qu’il prenne de l’âge et que le whisky soit embouteillé sur place. Chaque bouteille est bouchée à la main et son goulot cacheté à la cire.
Michel Couvreur produit ainsi différents whiskies : l' »Intravagan’za » (50%) qui est un whisky single malt vieilli 3 ans en fûts de Xérès Moscatel et Oloroso et non réduit ; « The Unique Whisky Michel Couvreur » (44%), vieilli 4 ans en fûts de chêne et le « CANDID Malt whisky » (49%) distillé en 2006 puis vieilli en petits fûts de 250 litres de Xérès Andalou (Pedro Jimenez).
Il y a donc des whiskies élaborés en France et offrir une bouteille de whisky avec une histoire française ne serait-elle pas la meilleure façon de surprendre ?
A noter, car nous l’avons évoqué au début, si vous offrez un bon whisky à un client : la dépense professionnelle est tout à fait légitime, mais son prix est limité.