Si vous cherchez à acheter du whisky japonais vous aurez vite fait de remarquer que celui-ci est devenu une denrée rare dans les rayons alcool. Lorsqu’il est possible d’en acheter son prix est d’ailleurs devenu de plus en plus élevé.
Pourquoi cette situation ? C’est le consommateur lui-même qui a causé cette crise du whisky japonais, créant une pénurie internationale en empêchant les distilleries nipponnes de suivre le rythme et l’engouement autour du produit.
Pourquoi le whisky japonais séduit-il soudain les consommateurs à l’international ?
Forcément, le prix du meilleur whisky de l’année 2015 décerné par Jim Murray, y est pour quelque chose, mais il est aussi aisé de recouper cette nouvelle « mode » au monde cinématographique qui en fait la publicité dans des films tels que « Lost in Translation », mais aussi à l’apparition d’une série dédiée au créateur de l’une des plus grande distillerie nipponne, « Massan ».
Cet engouement ne serait sans doute pas inné, mais bel et bien le fruit d’un travail marketing et médiatique réussi. Abordant fièrement de nouvelles couleurs fruités et appuyant la consommation de cocktail en délaissant les codes habituels, le whisky japonais créé un nouveau public qui ne correspond pas tout à fait au consommateur lambda, il plait aux plus jeunes, et aux femmes.
Un whisky au gout historiquement marqué
S’il a été détourné dans son type de consommation, le whisky japonais reste empreint de son histoire.
Son gout est effectivement dû à une maitrise total du produit, une création largement surveillée qui apparait pour créer de nouvelles techniques d’assemblage permettant de produire des cuvées différentes sans pour autant réaliser d’échange entre établissements.
Si nous sommes habitués à choisir un whisky selon son âge, les distillerie japonaises sont là pour nous induire en erreur, en ne procédant pas de la même façon pour la conservation en futs, abandonnant une fois de plus les codes habituels pour créer de nouveau futs en chêne permettant une maturation plus rapide.
